Les Bergeronnes, le 2 juillet 2012

Tango Boréal : la découverte des sons exotiques du bandonéon. (photo : PR Le Cy©lope)
Tango Boréal : la découverte des sons exotiques du bandonéon. (photo : PR Le Cy©lope)

Les portes de l’église des Bergeronnes se sont refermées dimanche soir sur une 7ième édition du Festival intime de musique classique qui passera à l’Histoire. Non pour avoir battu des recors d’assistance, mais pour les moments d’émotion et les innovations qui en ont marqué le parcours.

 

Le feu d’artifice musical promis par les organisateurs de l’Odyssée artistique de la Haute Côte‐Nord a bien eu lieu, dans une rassurante intimité, mais surtout dans une constante convivialité, avec la complicité des artistes invités. Le nouvel éclairage, la présence d’oeuvres du CRÉA, les retrouvailles de Joseph Rouleau avec la parenté, la présentation d’une «suite de Bach» au violoncelle accompagnée d’images sur grand écran, la richesse et la diversité sonore du Bouquet Nord‐Côtier final; ouvrent des nouveaux horizons pour le futur du FIMC.

 

Si le Tango Boréal a, dès le premier soir, semé des chauds colorés et des froids rafraîchissants, grâce aux compositions de Denis Plante, le «bandéoniste» du trio; l’«étincelle» de l’Odyssée artistique, Andréa Tremblay‐Legendre, récipiendaire de la bourse 2012, a plutôt fait sortir des gerbes de flammèches du corps de son piano! Au concert suivant, la violoniste Agnès Renvoisé, accompagnée de Nathalie Ross au clavecin, a permis de nous rappeler que la directrice de l’Odyssée est avant tout une musicienne de talent. Le lendemain, le presqu’enfant du pays, monsieur Joseph Rouleau, accompagné d’une pianiste courageuse, Janelle Fung, (qui a remplacé au dernier moment Louise‐Andrée Baril empêchée), a fait mentir ceux qui croient que l’âge (83 ans) fait trembler la voix. Le moins que l’on puisse dire, c’est que malgré le passage des ans, monsieur Joseph ne semble pas au bout de son… Rouleau (!).  Félix Leclerc, trente‐cinq ans presque jour pour jour après qu’il ait lui-même chanté dans cette église des Bergeronnes (en 1977), aurait été ému d’entendre quelques unes de ses chansons interprétées par une des plus belle voix de «basse» du Bas Canada!

 

Et pour finir, comme dans l’intimité de nos salons, les musiciens Nord‐Côtiers ont prouvé, hors de tout doute, que notre région n’a rien à envier en fait de talents musicaux à des régions plus densément peuplées. Piano, violon, trombone, violoncelle, saxophone… ont mis sur cette 7ième édition du FIMC un point d’orgue en forme de feu de Bengale coloré. Bref, nos musiciens se sont éclatés!

 

PR (pour l’Odyssée artistique de la Haute Côte‐Nord)

Pierre Rambaud, communications (418-232-6404)

Courriel: pierre.rambaud@bell.net